[Publication] Septentrion – Carnet de ville – Landrecies (2005)

Le carnet de ville est un outil de compréhension de la ville sur la base de son histoire en tant que ville bastionnée.

Réalisé dans 21 villes de l’ancienne région Nord – Pas-de-Calais, de Belgique et du sud des Pays-Bas, c’est aussi un outil de comparaison et de compréhension du développement urbain à l’échelle d’une région du nord-ouest de l’Europe.

Le projet avait été initié à partir de 2003 par le Conseil d’Architecture d’Urbanisme et de l’Environnement du Nord, dans le cadre d’un Atelier régional rassemblant la Direction de l’Action Culturelle du Conseil Général du Nord, la Direction régionale des Affaires Culturelles Nord – Pas-de-Calais, l’Université de Lille 3 (CRHEN-O, Centre de Recherche sur l’Histoire de l’Europe du Nord-Ouest), l’Université d’Artois, l’Université Libre de Louvain, L’Université Catholique de Lille, les conservateurs des musées des Beaux-Arts de Lille (Département des Plans-relief), de Gravelines, de Cambrai, l’Association pour la valorisation des espaces fortifiés de la région Nord – Pas-de-Calais, le Réseau des Places fortes et les villes intéressées.

Puis le projet s’est poursuivi dans le cadre d’un projet européen INTERREG IIIB 2003 intitulé « Septentrion – De la ville forte à la ville durable » qui rassemblait 23 partenaires.

La conception et la réalisation des carnets des villes du Nord ont été menées sous la direction de Benoit Poncelet, directeur du CAUE du Nord et avec la coordination de Fanny Frigout, directrice adjointe du CAUE du Nord.

Copyright CAUE du Nord – Mars 2006


Le carnet de ville de Landrecies est un outil synthétique de compréhension de la ville contemporaine, au regard de l’évolution de sa fortification. Il révèle les potentialités qu’offre le patrimoine fortifié pour construire la ville durable de demain.

Finalisé en octobre 2006, le carnet de ville de Landrecies révèle les potentialités de la ville forte. C’est en agissant ou en prenant mieux en compte ces potentialités qu’il sera possible de renforcer l’attractivité de l’ancienne cité bastillonnée.

À l’échelle de son territoire, la ville est implantée dans une situation originale dans la vallée amont de la Sambre où plusieurs cours d’eau favorisent la présence du caractère humide et inondable des prairies permanentes. L’horizon boisé y est particulièrement marquant (forêts, bois, bocage, peupleraies).

À l’échelle de son site, hormis le clocher de l’église et le beffroi de l’hôtel de ville, Landrecies est rendue relativement discrète dans le paysage. Pour ces raisons, les rares points de vue qui permettent de les remarquer depuis l’extérieur sont à exploiter.

À l’échelle de sa structure urbaine, la quasi-totalité des fortifications ayant été arasée, il conviendra de favoriser la lisibilité des éléments qui la caractérise encore aujourd’hui tels le réseau des Boulevards, les quais de Sambre de l’ancien secteur intra-muros avec le jardin public, le caractère compact et serré du centre ville et le franchissement de la Sambre reliant la ville basse à la ville haute.

CAUE du Nord, Jean-Marc LE MOING, 2011

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour télécharger ce carnet : Carnet de ville – Landrecies (2005)



Citer ce billet
Thomas Byhet-Bonvoisin (2020, 2 novembre). [Publication] Septentrion – Carnet de ville – Landrecies (2005). Les places fortes des Hauts-de-France. Consulté le 28 mars 2024, à l’adresse https://doi.org/10.58079/sw0u

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